Il ne lui a fallu que trois petites années à Xosar pour devenir l'une des DJ et productrice les plus attendues, en set ou en live. Qu'il s'agisse du duo qu'elle formait avec Legowelt sur le projet Xamiga, ou désormais en solo (elle enchaîne les EPs sur d'aussi prestigieux labels que Rush Hour, Crème Organization ou LIES), Sheela, de son prénom, a su imposer son ton bien à elle.
Une touche qui la voit passer des explorations rétro-futuriste-spatiales dont elle avait l'usage avec Legowelt, aux tracks plus dures, avec toujours ce lourd kick et ce travail sur les atmosphères. On s'imagine alors, au gré de ses sorties, dans le New Yor...
Il ne lui a fallu que trois petites années à Xosar pour devenir l'une des DJ et productrice les plus attendues, en set ou en live. Qu'il s'agisse du duo qu'elle formait avec Legowelt sur le projet Xamiga, ou désormais en solo (elle enchaîne les EPs sur d'aussi prestigieux labels que Rush Hour, Crème Organization ou LIES), Sheela, de son prénom, a su imposer son ton bien à elle.
Une touche qui la voit passer des explorations rétro-futuriste-spatiales dont elle avait l'usage avec Legowelt, aux tracks plus dures, avec toujours ce lourd kick et ce travail sur les atmosphères. On s'imagine alors, au gré de ses sorties, dans le New York 1997 de Carpenter, un Blade Runner inquiétant, ou un de ces films de série B dans l'espace à la bande-son un peu kitsch.
Dernièrement, c'est une techno plus lourde, plus sombre, aux sonorités définitivement brutes, qu'elle côtoie. A l'image de ce mi qu'elle offre en exclu pour Trax. On y retrouve ses inspirations quasi-ambient analogiques, très cinématographiques, ou des voix de protagonistes fantasmatiques se perdent en échos dans les couches successives d'effets et de réverbes. Mais aussi, en deuxième partie, ce goût pour un kick puissant, au groove aussi percussif qu'implacable.